Responsive Menu
Add more content here...

Trump retire les États-Unis de l’OMS : Comment les algorithmes façonnent notre perception des pandémies

Le 20 janvier 2025, Donald Trump, fraîchement investi en tant que 47e président des États-Unis, a annoncé le retrait du pays de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Une décision qui, au-delà de ses implications géopolitiques et sanitaires, révèle à quel point les algorithmes des réseaux sociaux et des moteurs de recherche influencent notre compréhension des crises mondiales.

Aujourd’hui, la perception des pandémies et des politiques de santé publique n’est plus simplement une affaire de faits scientifiques ou de diplomatie internationale. Elle est largement médiatisée, réinterprétée et amplifiée par les algorithmes, qui orientent ce que nous voyons, lisons et partageons. Le retrait des États-Unis de l’OMS est un exemple parfait de cette bataille algorithmique entre institutions officielles, médias traditionnels et plateformes numériques. Stratégie de Citrouilles Algorithmiques vous donne son analyse.

De la pandémie au retrait de l’OMS : Une bataille algorithmique

Dès la crise du Covid-19, les algorithmes de Google, Facebook, X (ex-Twitter) et YouTube ont joué un rôle clé dans la façon dont les citoyens percevaient l’OMS et les mesures sanitaires.

  • Pendant la pandémie, les plateformes ont mis en avant les sources officielles (OMS, CDC, institutions sanitaires), tout en réprimant les contenus jugés complotistes.
  • Avec l’arrivée de Trump et son décret de retrait, les algorithmes s’adaptent : les tendances sur Google Search, Google Discover et les réseaux sociaux montrent une forte montée en puissance des contenus liés aux critiques de l’OMS et aux arguments pro-Trump.
  • Qui bénéficie de cette reconfiguration algorithmique ? Les médias conservateurs américains, les influenceurs anti-globalistes et certains acteurs politiques exploitant la polarisation.

L’Économie de l’attention et les pandémies : Un marché algorithmique

Les pandémies ne sont pas seulement des crises politiques, elles sont aussi devenues des produits à forte valeur algorithmique.

  • L’engagement et la polarisation : les contenus polémiques sur l’OMS, Trump et la gestion des pandémies génèrent du clic, de l’interaction et donc des revenus publicitaires.
  • Le marché des fake news et des narrations alternatives : avec le retrait des États-Unis, certains influenceurs et sites alternatifs récupèrent l’attention laissée par la presse traditionnelle, amplifiant des théories diverses sur la mainmise de la Chine sur l’OMS ou en soulevant l’inefficacité de l’organisation.
  • Impact sur la perception publique : selon le média consulté (CNN vs Fox News, Le Monde vs Epoch Times), la perception de l’OMS oscille entre une institution essentielle et un organe corrompu au service de puissances étrangères ou des oligarchies.

Trump, OMS et la guerre des récits sur les réseaux

Les décisions politiques ne sont plus uniquement des faits, elles sont des narrations algorithmiques.

  • YouTube et TikTok : les vidéos les plus virales depuis l’annonce de Trump reprennent ses arguments sur une « escroquerie de l’OMS », générant des millions de vues.
  • X et Facebook : augmentation du partage de posts critiques envers l’OMS, mettant en avant des exemples de mauvaises gestions passées.
  • Google Discover : les articles optimisés pour la recherche « Trump retrait OMS » se concentrent soit sur les arguments pro-Trump, soit sur les conséquences pour la santé publique mondiale.

L’OMS face aux algorithmes : Peut-elle encore gagner la bataille ?

L’OMS se retrouve dans une situation paradoxale :

  • Dépendante des plateformes pour diffuser ses messages, mais…
  • Défavorisée par les dynamiques algorithmiques, qui favorisent le contenu sensationnaliste et polarisant.
  • Sans les États-Unis, son budget et sa légitimité sont fragilisés, laissant plus de place aux narrations anti-OMS sur les réseaux.
  • Peut-elle s’adapter en utilisant l’IA et l’analyse des tendances algorithmiques pour mieux contrer la désinformation d’un côté comme de l’autre ?

Conclusion : Qui contrôlera la perception des pandémies dans le futur ?

Le retrait des États-Unis de l’OMS ne signifie pas simplement une rupture diplomatique, mais une redéfinition de la manière dont les pandémies seront perçues à l’avenir.

  • Trump a non seulement pris une décision politique, mais il a aussi déclenché une réorganisation algorithmique des narrations sanitaires.
  • Google, Facebook, X et TikTok joueront un rôle plus décisif que l’OMS elle-même dans la façon dont les futures crises de santé seront comprises.
  • Dans un monde où l’information est modelée par l’IA et les algorithmes, quelle sera la prochaine institution internationale à voir son rôle remis en question ?

La véritable question n’est plus « Qui financera l’OMS ? », mais « Qui fixera les règles du jeu de l’information sanitaire ? »

Last Updated on by mjdnw

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut